libye
En libye la guerre de Sarkozy n'a fait qu'aggraver les choses
April 26, 2011
Avec l'attaque lundi matin sur le complexe de Bab al-Azizyah à Tripoli, la guerre américano-OTAN sur la Libye est entré dans une nouvelle phase pénale qui intègre la politique de l'assassinat organisé par des Etats dits démocratiques.
Deux grosses bombes à guidage de précision ont réduit les bâtiments du complexe en ruines. Les responsables libyens ont signalé trois morts et 45 blessés, 15 d'entre eux grièvement.
Il s'agissait de la troisième attaque sur le complexe où le colonel Mouammar Kadhafi vit et travaille. il a été touché par un missile de croisière tirés à partir d'un sous-marin britannique le 20 Mars, le deuxième jour de l'agression américano-OTAN, et de nouveau le 23 avril, lorsque des avions frappé un parking juste à l'extérieur de Bab al-Azizyah qui aurait été au-dessus d'un bunker souterrain. Le bâtiment frappé lundi abritait les bureaux du leader libyen ,une bibliothèque et une salle de réunion où plus tôt ce mois-ci il y avait eu des entretiens entre le président sud africain Jacob Zuma et d'autres dirigeants africains, sur une proposition de l'Union africaine pour un cessez-le en Libye . La proposition a été rapidement annulée par l'alliance américano-OTAN et les soi-disant rebelles qui sont soutenus par les États-Unis et en Europe.
En dépit de revendiquer la légitimité de leurs actions militaires sur la base de la Résolution1973 du Conseil de sécurité des Nations unies , qui autorise «toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils, Washington, Londres et Paris ne font pas mystère du fait que leur but réel est le changement de régime », "à savoir l'imposition d'un gouvernement fantoche qui sera plus soumis à leurs intérêts (et ceux des conglomérats de d'énergie) que le régime de Kadhafi. À cette fin, ils sont prêts à procéder à tout bain de sang est nécessaire.
Libye: les 6000 victimes de Kadhafi introuvables: link
france les bombarder oui !,mais accueillir des immigrés non! humanitaire de guerre un nouveau concept franchement pas rigolo
Pendant qu'on se réunit à Londres entre pays riches de la communauté internationale, pendant qu'on dépense des millions d’euros par jour en bombardant la Libye, pendant ce temps, à Lampedusa, les autorités n’ont pas les moyens de servir des plats de survie aux 5000 africains qui débarquent par semaine avec tout ce que cela représente en terme « d’intendance ». Les conditions de vie sont devenues scandaleuses et pour les 5000 habitants de l’île et pour les arrivants. Une colline a été destinée aux besoins naturels de ce monde, le tout en plein d’air sans parler de tous les déchets : sachets, bouteilles en plastique et autres car depuis le début de la guerre en Libye c’est 20000 africains qui linksont venus.
pourquoi ne pas activer la Directive 55 de 2001, portant sur l'afflux massif de migrants ce serait un geste humanitaire là?
Cette Directive, votée par le Conseil européen mais encore jamais appliquée!!!!Lorsqu'elle est activée, elle accorde un régime de protection temporaire aux réfugiés ayant fui une zone de conflit et envisage alors une sorte de répartition des migrants entre les différents États membres de l'Union. On se souvient que l'Allemagne, qui avait géré l'afflux de 600.000 réfugiés suite au conflit au Kosovo, avait fortement poussée à ce que l'Union se dote d'un tel instrument législatif pour les crises futures. Lors du Conseil européen du 12 avril, un front uni, guidé par l'Allemagne et la France, a rejeté la demande italienne, au motif que l'Italie faisait face à un afflux de migrants " économiques " et non pas à des réfugiés politiques d'une part, et que d'autre part un afflux de 20 à 30.000 personnes était parfaitement gérable pour un pays de 60 millions d'habitants.
Le pétrole arrivera bien dans le port de Marseille les immigrés eux serons bloqués à la frontière italienne ou finiront dans les camps du 21ème siècles.rappelez vous les républicain espagnole bloqué à la frontière ou mis dans des camps réutilisaient par les allemands . dans des « camps de concentration » (terme officiel de l'époque) ou d' « internement » 7 situés d'abord dans les Pyrénées-Orientales, à Saint Cyprien, Argelès-sur-Mer, Le Barcarès, en bordure de mer link
républicain espagnole et les camps en france (le monde diplo) link
les réfugier tunisien rejeté hors des frontierelink
Manifeste international sur la révolution arabe – 1ère partie
la propagande d'Al-Jazira Le célèbre journaliste tunisien Ghassen Ben Jeddou ,directeur du bureau d'Al Jazeera à Beyrouth, a présenté sa démission dénonçant la subjectivité de la chaîne quatarie lors de la couverture des révolutions arabes. Couverture que Ben Jeddou juge «biaisée» et tordue selon l'article au journal libanais As-Safir. suite
Al Jazeera gène encore plus l'establishment des pays arabes que les Américains - ou les Occidentaux. Parce qu'effectivement elle n'hésite pas à dénoncer les magouilles et autres petits arrangements entre amis et le déni de démocratie qui frappe les sociétés arabes dans leur grande majorité. Au point qu'ils en sont réduits à la dénigrer par tous les moyens, y compris les plus fantasmagoriques comme de la faire passer (en dépit du bon sens et pas un seul téléspectateur n'a dû gober l'accusation) pour un repaire de sionistes.(discution sur wikipedia)
démocratie meurtrière et moribonde ,monsanto inventeur du défoliant agent orange responsable de plus de 4 millions de morts au viétnam s'est attaqué au monde "capitalisme,démocratie les idées les plus meurtrières de l'histoire de l'humanité"
sous le soleil des ouatara les assassins ont les main libre pauvre CI link
L’ancien president sud africain Thabo MBeki a condamné le rôle de l’ONU dans la crise en Côte d’Ivoire dans une contribution publiée vendredi par Foreign Policy.
Thabo MBeki a estimé que la crise en Côte d’Ivoire résulte de l’incapacité pour les organisateurs de gérer les « pré-réquis électoraux« . Il a dénoncé le contrôle exercé par la rébellion sur la partie nord du pays et le maintien de la capacité militaire de celle-ci qui ont constitué les moyens par lesquels Alassane Ouattara s’est installé au pouvoir en Côte d’Ivoire.
Il n’est pas étonnant, poursuit-il, que Laurent Gbagbo dénonce une trahison au regard de l’aggravation de la crise post-electorale.
Pour Mbeki, les événements tragiques en Côte d’Ivoire ont consacré la marginalisation de l’Union africaine dans la résolution des défis majeurs de l’Afrique. L’UA a plutôt été utilisée par les grandes puissances « pour légitimer leur actions en persuadant l’ONU d’autoriser leurs interventions égoïstes« .
Selon Mbéki, accepter l’ONU comme une force neutre dans la résolution des conflits internes, comme celui vécu en Côte d’Ivoire, est aujourd’hui gravement compromis. « Il sera désormais difficile pour l’ONU de convaincre l’Afrique et le reste du monde en développement que cette organisation n’est pas un simple instrument entre les mains des grandes puissances du monde » s’est-il insurgé.
Aussi, l’ancien président sud africain préconise-t-il « l’urgente nécessité de restructurer le système des relations internationales qui ont mis en évidence la réalité de l’abus de pouvoir dans l’ère post-guerre froide« .
« Nous ne pouvons qu’espérer que Laurent et Simone Gbagbo et le peuple ivoirien ne continuent pas à souffrir en étant les victimes maltraitées et humiliées d’un système mondial qui, dans son intérêt, tout en prônant haut et fort les droits universels de l’homme, ne cherche en réalité qu’à perpétuer la domination du plus grand nombre par quelques-uns qui disposent de l’essentiel du pouvoir politique, économique, militaire et médiatique » poursuit-il.
« Les procédures perverses et nefastes qui ont frappé la Côte d’Ivoire amènent à se poser d’urgence la question suivante : Combien de violations flagrantes de pouvoir devra subir l’Afrique et le reste des pays en développement avant que la vision d’un système démocratique de la gouvernance mondiale soit réalisée ? » a-t-il conclu.
Thabo MBeki a été médiateur de la crise en Côte d’Ivoire. Sous son égide a été conclu l’Accord de prétoria qui a notamment permis à Alassane Ouattara, inéligible selon la Constitution ivoirienne, d’être candidat à titre exceptionnel, à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
La crise ivoirienne est née d’une tentative de coup d’état suivie d’une rébellion armée démarrés le 19 septembre 2002 à l’initiative d’Alassane Ouattara avec l’appui de la France, contre le régime de Laurent Gbagbo démocratiquement élu en 2000. Après différents accords de paix, les rebelles ont obtenus, en échange de leur promesse de désarmement jamais réalisée, plusieurs postes dont ceux clés de Premier ministre, ministre de la Justice, ministre de l’économie et des finances de même que la présidence de la commission électorale et la majorité absolue des sièges dans cette institution.
Le contentieux électoral né du refus de Ouattara d’accepter les résultats du scrutin du 28 novembre s’est transformé en une guerre marquée par l’ingérence armée de la France et de l’ONU qui soutiennent Ouattara.
Le Président Laurent Gbagbo, élu le 28 novembre 2010, reconnu et investi Président par le Conseil Constitutionnel, plus haute juridiction chargée de proclamer les résultats définitifs en Côte a été capturé le 11 avril par les forces françaises sous mandat de l’Onu et remis aux mains de son adversaire Ouattara qui le détient prisonnier dans un lieu inconnu du « nord du pays ». De nombreuses organisations et des milliers de personnes exigent la libération immédiate de Laurent Gbagbo et de ses proches.
Publié le30 avril 2011 pardirectscoop
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